Enquête Publique Meac Maxey-sur-Vaise

Pour fabriquer et commercialiser du carbonate, le Groupe MEAC a repris en 1986 la carrière de pierre calcaire des Vieilles Côtes à Maxey-sur-Vaise et Burey-en-Vaux qui existe depuis 1920.

Les matériaux extraits servent à approvisionner en pierres calcaires une usine de production de carbonate (environ 90 000 t/an actuellement pour une capacité de 135 000 t/an) implantée sur le même site. Une partie des matériaux impropres à la fabrication de carbonates est transformée en granulats pour les chantiers et BTP et les fonderies dans l’installation de traitement primaire.

Dans le cadre du rachat de la société Carmeuse France, le groupe MEAC a acquis en 2015 la carrière de calcaire située sur la commune de Troussey (55) et l’usine de carbonates voisine implantée sur la commune de Void-Vacon (120 000 t/an).

Les deux sites de Maxey/Burey d’une part et de Void/Troussey d’autre part sont très proches (15 km à vol d’oiseau et 20 km par la route) et peuvent donc faire doublon dans l’offre commerciale du groupe MEAC. Par ailleurs, l’usine de Void-Vacon est ancienne et nécessiterait de lourds investissements.

Le groupe MEAC a donc décidé de regrouper l’ensemble de ses productions locales de carbonate sur le site de Maxey-sur-Vaise. L’usine de Void-Vacon va être fermée et une partie au moins de la production de ses produits spécifiques rapatriée à Maxey. Ces nouvelles fabrications et le développement attendu des marchés vont donc entraîner une augmentation de production de l’usine de Maxey jusqu’à 180 000 t/an (voire 200 000 t/an au maximum).

Même si la carrière de Troussey continuera d’être exploitée par campagnes (20 à 30 000 t/an) et participera à l’approvisionnement de l’usine de Maxey, la montée en charge de cette dernière va nécessiter une augmentation significative des quantités de matériaux extraits de la carrière des Vieillies Côtes. Ainsi, il est prévu de passer la production à 180 000 t/an par moyenne de matériaux extraits (et 200 000 t/an au maximum).

Cela suppose évidemment de disposer des volumes de gisement suffisants pour faire face à cette augmentation de production. C’est le cas pour la carrière des Vieilles Côtes qui dispose encore de réserves très importantes. Cependant, l’autorisation actuelle du 1er juin 1995 arrive bientôt à échéance (durée d’autorisation de 30 ans soit une fin prévue en 2025).

Pour pérenniser l’exploitation et maintenir l’approvisionnement de l’usine, le Groupe MEAC souhaite poursuivre l’exploitation de cette carrière pour encore 30 ans y compris la remise en état.

Compte tenu des réserves de gisement encore disponibles dans l’emprise actuellement autorisée (2 318 000 m3 dont 2 145 000 m3 valorisables dans l’usine), aucune extension de l’emprise ne sera nécessaire dans les 30 années à venir.

Parallèlement, pour pérenniser l’usine et sécuriser sur le long terme les investissements nécessaires pour adapter l’outil industriel à la fabrication de nouveaux produits et à une augmentation de la production, le groupe MEAC souhaite sortir la plate-forme industrielle (installation de premier traitement et usine de carbonate) de l’autorisation de la carrière (dont la durée est réglementairement limitée dans le temps) et l’inscrire dans un nouveau cadre administratif et réglementaire distinct.

Le dossier de demande d’autorisation de carrière intègre donc une déclaration de cessation d’activité avec modification des conditions de remise en état (plate-forme industrielle) sur les terrains accueillant ces installations. La superficie concernée est de 6 ha 01 a 22 ca (60 122 m2).
La superficie demandée en poursuite d’exploitation est donc de 20 ha 64 a 74 ca (206 474 m2).